Acheter en couple : les points à vérifier
L’achat immobilier fait partie des projets d’une vie. Acheter en couple permet d’avoir accès à un niveau de financement plus élevé, c’est principalement pour cette raison qu’il est plus intéressant d’acheter à deux. Selon les statistiques, 6 logements sur 10 sont achetés en couple en Île-de-France. Mais quels sont les risques d’un achat en couple ?
Acheter en couple : l’importance du statut
Le problème, lors de l’achat en couple, ne se pose pas à l’achat, mais plutôt à la revente, lorsque le couple décide de se séparer ou en cas de décès. En fonction du statut de votre couple, chacune des deux parties va récupérer sa part. Pour un couple marié sous le régime de la communauté des biens, le bien acheté appartient aux deux parties à parts égales, soit 50-50. Dans ce cas, les règles sont claires et les deux parties peuvent repartir, chacune de leur côté avec leurs parts respectifs.
En revanche, si le couple a opté pour un contrat de mariage, le bien est partagé comme stipulé dans le contrat. Un couple pacsé est naturellement admis au régime de séparation de biens, c’est-à-dire que le bien acquis ensemble est partagé selon les termes du contrat. Pour un couple concubin, la loi ne prévoit aucune règle, puisque les deux personnes sont considérées comme deux étrangers aux yeux de la loi. Ainsi, dans ce cas, il est nécessaire de prévoir les conditions et les apports de chaque partenaire dans l’acte d’achat.
Si vous prévoyez d’acheter en couple, nos coachs en investissement immobileir peuvent vous aider à choisir les modalités les plus avantageux en fonction de votre situation. Vosu pouvez réserver votre appel stratégique (offert) en cliquant sur ce lien.
Les risques de désaccord
Les risques lorsqu’on achète en couple surviennent au moment de la séparation ou du décès de l’un des partenaires si le contrat n’a pas été clairement stipulé au début. Si le couple n’est pas marié, il est judicieux d’opter pour l’achat du bien immobilier en indivision. Ce type de contrat protège le couple qui est alors considéré comme co-propriétaires du bien. Dans ce cas, il est possible que le bien ait été acheté à parts égales ou non, en fonction des apports de chacun des partenaires. De même, l’emprunt sera remboursé au prorata en fonction du pourcentage apporté lors de l’achat.
Par exemple, le bien sera partagé 30 – 70 % ou 60 – 40 % entre les deux parties, en fonction de leur apport. Lors de la vente, étant donné que les deux parties sont propriétaires, la signature de chacune des parties est requise. Le blocage vient souvent de l’un des partenaires qui ne veut pas vendre à un prix indiqué. Pour sortir de cette impasse, un des co-propriétaires peut racheter tout le bien. Un autre cas de figure est la création d’une SCI, mais cela nécessite des démarches administratives. La SCI ou société civile immobilière est une structure juridique, permettant à chacune des parties d’acquérir le statut d’associé. À la différence du régime de l’indivision, qui s’acquiert sans aucune formalité, dans la SCI, les droits de chaque partie se limitent à son apport (et non à la totalité du bien).
Acheter en couple : l’accès à un financement plus élevé
Lorsqu’on achète en couple, il est logique qu’on ait droit à un financement plus conséquent. Selon les statistiques, lorsqu’on achète seul, on est souvent limité par le budget. Le prix médian étant de 195 000 € pour ceux qui achètent des biens en solo, contre 289 400 € pour ceux qui achètent en couple. Et le type de bien choisi est également différent. Lorsqu’on achète en solo, on préfère miser sur les studios et les T2 (56 % des cas). Les couples investissent plus dans des T3 et plus (70 % des cas). Acheter en coupel permet ainsi d’élargir le champ des possibles.
Le soutien psychologique, un avantage à ne pas négliger
Quand tout va bien dans le couple, l’achat à deux est moins stressant que l’achat en solo. Vous disposez d’un partenaire sur lequel vous pouvez compter pour vous conseiller et pour conforter vos avis. Quand l’un va mal, l’autre peut le rassurer pour ne pas perdre de vue les objectifs posés. Il s’agit d’un soutien important pour vous aider à continuer à avancer, même si vous n’obtenez pas le bien ou le prêt à la première tentative, ce qui est actuellement devenu un cas courant à cause des nouvelles normes. En tant que professionnel de l’immobilier, pour vous aider dans ce contexte particulier, nous avons mis au point une formation spécifique concernant la nouvelle stratégie à adopter pour que la banque vous dise oui, même en cas de crise. Vous pouvez y accéder en cliquant sur ce lien.
La modulation des mensualités selon la situation de chacun
Un couple n’a pas forcément les mêmes salaires. Par conséquent, achèter en couple permet de moduler les remboursements, en fonction des revenus de chacun des partenaires, tant que le montant du minimum à vivre est respecté. C’est la même chose pour l’apport, le montant peut être différent selon les revenus. Notez qu’il est également possible d’investir sans apport, même pour un achat en couple. Dans tous les cas, il est indispensable de déterminer au préalable les parts de chacun dans le bien immobilier en question pour éviter les problèmes lors de la revente. Toutes les éventualités doivent être mises au clair dans le contrat, notamment concernant les parts des apports personnels de chaque partie, la succession en cas de décès ou la revente en cas de séparation.